Blog d'humeurs,
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On pourrait le qualifier de "fourre-tout",
je préfère le penser... à mon image :
complexe, éclectique, et forcément fait d'un peu de tout.

samedi 11 avril 2015

Vous êtes dans le monde, mais vous n'êtes pas du monde...

J'ai de plus en plus souvent l'impression de vivre dans un monde "à part", ou plutôt de m'éloigner de plus en plus des "valeurs" de ce qu'on appelle "le monde", ou encore des "valeurs" du monde dans lequel je vis. J'ai tout plein d'exemples tirés de l'actualité pour dire le décalage entre cette vie que nous propose "le monde" et ce que je vis et ai envie de vivre au quotidien. Parfois, je me dis que je suis un peu un dinosaure, ou bien un alien... mais non, je suis bien née au 20e siècle (ce siècle que les moins de 15 ans ne peuvent pas connaître) et sur cette bonne vieille Planète Bleue.

Alors ?

Alors j'ai lu aujourd'hui (mais le sujet était déjà abordé hier sur un autre site, puisque la loi était votée ces jours-ci), cet article sur les salles de shoot. Qui me laisse sans voix. Surtout quand on sait que des initiatives existent qui permettent d'aider les toxicomanes à sortir de l'enfer de la drogue. Là, c'est carrément de la non-assistance à personne en danger (voire de l'incitation), mais c'est légal ! Youpi. Allez-y, vous allez pouvoir continuer à vous détruire, et en plus, ce sera avec la bénédiction du gouvernement...
Euh... je croyais que les effets des drogues étaient vraiment, vraiment problématiques pour la personne qui en consomme ? Je croyais que la drogue détruisait les neurones, altérait la perception de la réalité, brisait des familles entières... et, accessoirement, pouvait aller jusqu'à tuer le consommateur...? C'est faux, alors ? 
Ou bien peut-on se poser la question de la raison pour laquelle le gouvernement, au lieu d'encourager à la sortie de la drogue, encourage à y rester, mais "en sécurité" pour avoir moins de risques d'attraper l'hépatite C ou le Sida en échangeant les seringues usagées à la sauvage ? Et je croyais que justement, on pouvait se procurer des seringues propres en pharmacie si on était sous méthadone ?
En fait ben... la méthadone, ça ne change sans doute pas grand chose au problème, si on considère qu'on remplace une drogue par une autre... Bref, c'est un peu le serpent qui se mord la queue, mais ce que cette nouvelle loi a de terrifiant, c'est que, pour le coup, la drogue devient quasiment légale... C'est moi, ou bien il y a comme un léger problème, là ?

Deuxième exemple, toujours tiré de l'actualité d'aujourd'hui, la suppression du délai légal de réflexion quand on souhaite avorter. Alors tout est dans l'article, je ne vais pas le réécrire, ce serait ridicule. Pas plus que je ne me reposerai la question de la pertinence du délai de réflexion quand il s'agit d'acheter un tapis suite à un démarchage à domicile ou de signer un contrat de prêt quand on va prendre un crédit... Mais tout de même... S'est-on posé la question de ce que c'est qu'une IVG ? Quand on sait que le cœur d'un bébé (oui, j'emploie volontairement le terme "bébé" et non pas "embryon" ou "amas de cellules" !) bat au bout de quelques jours, comment peut-on dire que le bébé à naître n'est pas un être humain ? Que je sache, quelques semaines plus tard, sur l'échographie, on verra bien le visage d'un futur homme ou d'une future femme, pas celui d'une vache ou d'un oiseau... Il n'y a aucune confusion possible ! Selon le document mis en lien, le cœur bat à la 6e semaine, c'est-à-dire moins de 4 semaines après la fécondation. La semaine suivante, le cerveau commence son développement ainsi que tous les organes vitaux. Et on autorise, voire on incite fortement les femmes enceintes de nos pays soi-disant développés, à avorter jusqu'à 12 semaines, et en plus, on voudrait étendre ce prétendu droit à 14 semaines ? Mais... je ne sais pas, moi... sommes-nous devenus des barbares, pour tuer ainsi, avec le consentement non éclairé de la mère (puisque maintenant, il existe un délit d'entrave à l'IVG qui a été étendu à l'information) et sa complicité, plus de 200.000 enfants chaque année ? Vous savez comment ça s'appelle ? 
Un génocide. Tout simplement. Mais il est silencieux, celui-là. Et fort bien accepté par la société. C'est que nous ne sommes pas au Rwanda...

Dans le même ordre d'idées, je me rappelle une discussion récente avec une de mes connaissances (en vrai, pas en ligne !), à propos de la contraception. Et elle me disait qu'elle vivait tout à fait différemment les unions avec son mari quand elle voulait avoir un enfant que maintenant qu'elle en a deux et qu'elle et son mari n'envisagent pas d'en avoir d'autres... et que ces unions, dont elle se souvient parfaitement, étaient bien plus belles que les autres (non pas, je suppose, que les autres ne sont pas belles, mais que celles qu'ils avaient quand ils voulaient un bébé avaient quelque chose en plus)... Et elle me dit qu'il faut s'y résigner : on ne peut quand même pas avoir 15 enfants, ce n'est pas raisonnable !
Sur ce dernier point, je suis plutôt d'accord : il faut avoir une santé de fer pour pouvoir mettre au monde 15 enfants, sans parler du fait qu'après leur naissance, on en prend quand même pour quelques années à les élever, les nourrir, les habiller, les loger, les soigner... et tout le reste. 
Il n'empêche. Qu'est-ce qui fait que ces unions sont différentes ? Je pense que la réponse est simplement dans la question : elles sont différentes parce que l'accueil de la vie est possible. Pas forcément tout de suite, pas forcément demain, mais possible dans la mesure où si un enfant survenait dans les mois qui suivent, il serait désiré et accueilli dans la joie par le couple. Donc, ce qui rend ces unions si belles, c'est le lien automatique qui se crée entre l'union de l'homme et de la femme et la fécondité possible de cette union. Donc du lien entre l'union et la procréation.
Eh ! Ça me rappelle quelque chose, ça ! Ça me rappelle la position de l'Eglise catholique sur la contraception. L'Eglise dit en effet qu'il ne faut pas séparer l'union de la procréation. Tiens ! C'est marrant ! L'Eglise, donc, dit en quelque sorte : "En séparant l'union de l'homme et de la femme de la procréation, vous vous privez de la joie et de la communion de l'amour conjugal". Diantre ! L'Eglise est pour le plaisir sexuel !!! Si, si ! Et même qu'elle l'encourage !
Donc il y a un léger problème avec notre société qui promeut la contraception pour toutes. Parce qu'elle est contraire, cette contraception, au bonheur du couple, tout simplement.
Personnellement, je vis mieux les unions avec mon mari depuis que je n'ai plus de contraception (quelle que soit la contraception d'ailleurs). Et je peux vous dire que ça change tout dans le couple ! Alors pourquoi, au nom de la sacro-sainte pensée unique de notre société pro-contraception et pro-IVG (anti-vie, quoi), pourquoi me priverais-je de la joie de l'amour dans mon couple ? Je n'ai pas envie de vivre cette joie simplement quand je veux un bébé ! Parce que si c'est le cas, je peux dire adieu à mon couple et à mon épanouissement au sein de celui-ci, puisque nous avons déjà quatre enfants et pas vraiment l'intention d'en avoir un autre ! Cela veut-il dire qu'il faille attendre d'être ménopausée pour retrouver la joie de l'union conjugale ? Ben zut alors ! J'en ai encore pour 15 ans au moins... Non, heureusement, dans le monde dans lequel je vis, Dieu a créé la sexualité humaine, et Il l'a créée bonne pour le couple, pour son épanouissement. Et Il a en plus, dans sa grande sagesse, donné à l'homme et à la femme la grâce de pouvoir maîtriser leur fécondité par la régulation naturelle des naissances (méthode Billings en particulier, mais ce n'est pas la seule existante). Tout simplement parce que, si l'homme est fécond toute sa vie et tous les jours, la femme, elle, ne l'est que quelques jours par mois et ce pendant quelques années seulement. Apprendre à repérer ces jours, c'est la possibilité de contrôler la fertilité du couple. Et ça, même si c'est contraignant (on se pose plus de questions que de savoir si on a pris ou pas sa pilule...), c'est tout bénéfice pour le couple (et c'est 100% naturel en plus ! À l'heure du bio, c'est plutôt une bonne nouvelle !). Et en plus, ça fonctionne. Si. Au moins aussi bien que la pilule quand c'est bien compris et utilisé. Encore faut-il être formé.

Bref, ces trois exemples me conduisent à me poser de nouvelles questions (oui, vous savez maintenant que je n'arrête jamais !) et surtout, à faire de nouvelles constatations :
Le monde dans lequel je vis, dans lequel nous vivons tous, ne cherche pas à nous rendre libres. Loin de là. Les politiques mises en places nous cachent la vérité et, ce faisant, nous privent de notre liberté. Liberté de choix en particulier. Liberté de choisir la vie plutôt que la mort. Et ça, je trouve ça vraiment terrifiant. 

L'euthanasie nous cache la réalité de la mort et de la souffrance. 
L'avortement nous cache la beauté de la vie naissante, le miracle de ce mystère de la vie à naître, de cet être minuscule et dépendant qui attend tout de sa mère et de son père, en particulier, aujourd'hui, le droit de vivre.
La contraception nous cache la beauté de l'amour conjugal, de l'amour entre l'homme et la femme, amour gratuit, don total de soi à l'autre, don absolu de l'autre à soi. La contraception cache simplement la joie de l'abandon total dans les bras de l'être aimé, la joie aussi de la plénitude du don mutuel dans l'amour.
Les salles de shoot cachent la beauté de la vie réelle, condamnent les toxicomanes à la vie sous psychotrope sans aucun espoir d'en sortir. Et, encore plus sûrement, elles les condamnent à la mort.

Ce monde sent la mort.

Personnellement, je préfère la Vie ! Et vous savez quoi ? J'ai une excellente nouvelle !
La semaine dernière, nous avons fêté Pâques. Pâques, c'est la fête de la Résurrection du Christ. Pour ceux qui ne connaissent pas, cela signifie simplement que le Christ était mort (Il a été crucifié le Vendredi Saint), mais qu'Il a vaincu la mort et le mal. Il est sorti du tombeau et Il est Vivant pour l'éternité. Et la bonne nouvelle, c'est qu'Il veut nous faire participer à Sa Vie éternelle. Il veut nous sauver, nous aussi, de la mort et du péché.

Vous attendez quoi, vous, pour vivre ? Il suffit de Le suivre ! Il est le Chemin, la Vérité et la Vie ! Et ça fait au bas mot 2000 ans que ça dure ! Alléluia !