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je préfère le penser... à mon image :
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dimanche 31 mars 2019

Les proverbes Shadoks #2 : "Le passé ne sera jamais pire que l'avenir"

En faisant des recherches sur les proverbes Shadoks, je suis tombée sur celui-ci, que je ne connaissais pas : "Le passé ne sera jamais pire que l'avenir".
Honnêtement, le génie de Rouxel est vraiment dans la tournure des phrases, c'est réellement ça qui les rend drôles, absurdes.

Mais plus je les lis (déconnectées du contexte proprement Shadokien dans lequel elles ont été écrites), plus je me dis qu'elles ont un sens très profond et, paradoxalement, vraiment sérieux.

Le meilleur exemple est justement dans cette phrase : "Le passé ne sera jamais pire que l'avenir".

En lisant cette phrase, j'ai été proprement sidérée par ce qu'elle a de visionnaire. En particulier au regard de ce que nous dit l'actualité en ce moment. Si on regarde le passé, il y a de multiples guerres, conflits... qui ont tous été pires que ceux qui les ont précédés, progrès technologiques obligent. Seconde guerre mondiale pire que la première (la Shoah, les camps, les bombes sur Hiroshima et Nagazaki...), Hollande pire que Sarkozy, Macron pire qu'Hollande, Mariage pour tous pire que PACS, PMA pire que Mariage pour tous, etc...
Bref. Si on regarde le passé, on peut dire qu'effectivement "le passé ne sera jamais pire que l'avenir".

Zut alors. Parce que ça veut dire quoi, pour notre avenir ? Qu'il sera bien pire encore que notre présent et que notre présent est pire que notre passé ? Ben ça promet...
L'insurrection de 2018, le mouvement des Gilets Jaunes nous promet-il quelque chose du même ordre que la Révolution Française, mais en pire ? Et après ? Les problèmes climatiques seront-ils pires que la canicule de 2003 ? Combien de morts ? de milliers de morts à cause de guerres, de canicules, de tornades, de tremblements de terre ?

Je m'interroge, parce que, si je n'ai pas beaucoup écrit ces derniers mois (et même depuis deux ans), cela ne veut pas dire que je n'ai rien fait. Au contraire. J'ai beaucoup cherché. Et de fil en aiguille, je suis tombée sur des trucs justement totalement hallucinants. Tellement hallucinants que je n'ai pas pu me résoudre à les croire. Et même encore aujourd'hui, j'ai du mal à formuler ces pensées, ces questions, tellement elles me paraissent dingues.
Alors ces quelques idées me posent vraiment question, mais à un moment, il va bien falloir les regarder en face. Non pas pour en rajouter sur le mode anxiogène déjà patent dans notre société, mais pour essayer de comprendre, même si on ne peut rien faire.

Par exemple, le rôle de Jacques Attali.
Une idée parmi d'autres.
Cet homme a été, si je ne m'abuse, un proche conseiller de François Mitterrand, en son temps. Il a, je crois, présenté Emmanuel Macron à Nicolas Sarkozy qui en a fait son conseiller. Puis Emmanuel Macron est devenu le ministre du budget sous François Hollande. Aujourd'hui, le même Emmanuel Macron est président de la république et a créé un nouveau parti qui se veut hors des partis politiques.
C'est également Jacques Attali qui avait présenté Emmanuel Macron à un certain... Rothschild, qui l'a pris très jeune comme associé dans la banque d'affaires du même nom. Bien avant l'entrée d'Emmanuel Macron en politique.
Alors je n'ai pas fait de recherches très poussées sur Jacques Attali. Seulement, on le voit parler dans des conférences, auprès des étudiants de Polytechnique, par exemple. Il est de plus enseignant dans une autre grande école et apparaît régulièrement sur les plateaux télévisés. L'une des émissions en question, avant l'élection de 2017, le montrait disant très clairement qu'en 2022, la France élirait non pas un président, mais une présidente. Et il avait également prédit l'élection de son petit protégé aux plus hautes fonctions de l'Etat Français... Diantre ! Cet homme serait-il doté de pouvoirs surnaturels ? Est-il voyant ? Extralucide ? Voyage-t-il dans le temps ?
Ou bien, plus simplement, les élections dans notre pays sont-elles réellement libres ? Sont-elles truquées ? Avons-nous réellement le choix de celui ou de celle que nous portons au pouvoir ? Honnêtement, j'en doutais déjà depuis l'élection de Nicolas Sarkozy (oui, je suis lente à comprendre). Il ne me paraît pas du tout normal d'avoir l'impression, comme c'est le cas depuis 2007, de ne pas avoir le choix. D'être dans l'obligation de choisir entre la peste et le choléra, pour faire simple. En gros, tout se passe comme si les dés étaient pipés, comme si les "petits" candidats n'étaient là que pour nous faire croire que nous avons le choix et qu'en réalité, le choix réel est fait depuis belle lurette, et qui plus est sans nous. Cela m'a particulièrement frappée lors de l'élection de 2017, bien sûr, où il est devenu évident que nous n'avions pas le choix. La mise sur la touche de François Fillon, touchant dans sa naïveté, a été pour moi une évidence. Je n'ai pas pu me résoudre à mettre le "bon" bulletin dans l'urne. Comme je ne pouvais pas non plus mettre le "mauvais", j'ai choisi le vote blanc. Une manière, diront certains, de botter en touche. Pour ma part, j'ai pris cette décision parce que justement, le choix ne me paraissait pas possible. Et ne me semble d'ailleurs toujours pas possible. Comment choisir entre le pire et le pire ? Comment mettre dans l'urne un bulletin portant un nom dont on sait qu'il va porter pour cinq ans la destinée de notre pays et que cela va nous conduire à la catastrophe ? Parce que le candidat Emmanuel Macron n'a pas menti. Il n'a pas trompé les Français sur ce qu'il allait faire. Ce qu'il avait annoncé, il est en train de le faire. Il n'avait pas tout annoncé, c'est vrai, mais ce qu'il avait annoncé ne me plaisait déjà pas. Alors comment croire que ce qu'il cachait allait remporter mon adhésion ?
J'ai lutté, j'ai cherché, j'ai tourné en rond pendant des heures afin de résoudre ce dilemme cornélien. Et j'en suis arrivée à la conclusion que ce ne sont pas, ce ne sont plus les citoyens qui décident. Alors, notre pays et son système politique sont-ils les jouets de personnages très haut placés qui tirent les ficelles du pouvoir et le distribuent à qui le souhaite ? Quel est le rôle d'un Jacques Attali là-dedans ?
Finalement, qui décide ? Est-on toujours en démocratie ?

Autre exemple : le réchauffement climatique.
Dans le billet précédent, j'ai évoqué HAARP, qui fait partie de ce que l'on pourrait appeler la "complosphère", à savoir que ce serait une information délirante qui n'est fondée sur rien de vrai et qui n'a donc aucune réalité.
Soit.
Alors, pour les "complotistes", c'est quoi, "HAARP" ? C'est un système d'ingénierie-je-ne-sais-quoi qui a un certain nombre d'effets très concrets, en particulier sur le climat.
Si j'ai bien compris, il s'agit de modifier le climat en balançant dans notre atmosphère un certain type d'ondes qui ont des effets assez étonnants et parviennent à modifier le climat de la planète, permettant de provoquer là une sécheresse ou une canicule, là une tempête tropicale ou une vague de froid. Et ce afin de faire plier les gouvernements réfractaires à certaines décisions prises au niveau supérieur, "supra-national", comme on dit. La tempête de 1999, l'ouragan sur Saint-Martin entreraient dans ce cadre.
Le système permettrait également de contrôler le cerveau humain. Rien que ça.

Alors bien sûr, ça paraît délirant. N'empêche que je ne peux pas oublier les derniers mois, les catastrophes "naturelles" de cet été, du printemps dernier, les jours ininterrompus d'orages tous plus violents les uns que les autres, ici, dans le Grand Est, qui plus est au printemps alors qu'on y est plutôt habitués, mais sur une durée bien plus courte, durant l'été. Les pluies continuelles, parfaitement inhabituelles sur une telle durée, de même que la chaleur qui a suivi durant l'été. Plus tout à fait inhabituelle d'ailleurs. On en a un peu l'habitude malheureusement, depuis 2003. Mais quand même. Quand il se met à neiger en Bretagne, ou que les températures y montent à plus de 25°C au printemps, ce qui était quand même rarissime quand j'étais enfant, quand en Alsace on se met à avoir des orages d'été au début du mois d'avril, quand il ne tombe pas une goutte d'eau durant plusieurs semaines et qu'ensuite c'est le déluge pendant des mois, quand en plein mois de décembre on passe en 24h de +10°C à 0° au même endroit, quand le vent se met violemment à souffler en mode "tempête hivernale sur les côtes bretonnes"... sauf qu'on est en Alsace... Avouez qu'il y a de quoi se poser des questions.
Parce que toutes ces perturbations climatiques ne sont pas sans conséquences sur les sols, sur les insectes, sur les productions agricoles... et sur les organismes humains bien sûr.
Par exemple la pluie. Une sécheresse prolongée, suivie d'une période de pluie intense, on pourrait penser que c'est tout bénéfice pour la terre. Ben non. Pas du tout. Parce que quand la terre est très sèche, par manque d'eau, elle se rétracte et devient dure comme de la pierre. Demandez aux agriculteurs ! Labourer la terre à ce moment-là est totalement impossible. Et c'est normal. Face à l'agression du soleil, la terre se protège en formant une sorte de croûte qui empêche le soleil de brûler la terre sur une trop grande épaisseur. La surface devient totalement imperméable.
Si, juste après, des trombes d'eau tombent sur cette terre extrêmement dure et fermée, l'eau ne peut absolument pas s'infiltrer dans le sol. Elle ruisselle à la surface et finit par former des torrents de boue qui dévalent le long des pentes, en emportant au passage la poussière et la terre qui se trouvent en surface, provoquant un amincissement de la couche de terre arable qui devrait normalement permettre aux cultures de pousser. L'érosion est impressionnante.
Le changement du climat provoque aussi une modification de la présence des insectes, nuisibles ou non, avec un déplacement des espèces vers les endroits où elles peuvent vivre. On peut par exemple voir là la raison de l'arrivée du moustique-tigre en Europe. En 2003, il avait été observé pour la première fois en Italie... alors qu'auparavant, il était cantonné de l'autre côté de la Méditerranée, il me semble. Quant aux êtres humains, il n'est pas besoin de rappeler les effets que la canicule peut avoir sur eux. Il n'y a qu'à se remémorer le nombre hallucinant de morts au mois d'août 2003...
Je ne vais pas aller plus loin, vous avez compris le principe. La question est de savoir si ces variations climatiques sont naturelles ou si elles sont provoquées. J'avoue ne pas pouvoir trancher cette question, tant les informations que j'ai pu trouver sont contradictoires. Par exemple, on sait que le climat suit un cycle qui va d'une période de glaciation à un réchauffement pour retourner à une glaciation. C'est parfaitement normal, et ces cycles se succèdent depuis des milliers d'années. Normalement, nous devrions aller vers une période de glaciation. Or ce n'est visiblement pas le cas. On pourrait simplement dire que l'activité humaine a fortement impacté sur le climat (ce qui, pour le coup, est parfaitement exact). Pourtant, il y a des personnes qui, au regard de l'évolution géologique de la planète et des différents cycles climatiques, soutiennent que l'impact de l'homme est minime, parce que trop court dans le temps pour influer sur l'évolution et le cycle naturel du climat à l'échelle mondiale. De fait, il n'y aurait aucune inquiétude à avoir : tout cela serait parfaitement naturel.
Sauf que justement, cela ne me semble pas naturel du tout.
Compte-tenu de la violence des phénomènes climatiques et de leur fréquence, il y a deux possibilités : soit ces phénomènes sont provoqués par l'homme avec un outil du type HAARP qui joue avec les ondes dans la ionosphère et impacte sur les rayons émis par le Soleil vers la Terre, soit ces phénomènes sont une réponse violente de notre planète elle-même aux agressions qu'elle subit de fait des activités humaines. On serait alors dans le cas d'une sorte de puissance ésotérique que certains nomment "Gaïa", la déesse-mère, terre nourricière capable de châtier ceux qui lui font du mal... Dans les deux cas, il n'y a rien de "naturel"...

Je me pose donc de nouvelles questions, au regard de la crise sociale que traverse actuellement notre pays.

Le mouvement des Gilets Jaunes est né d'une énième taxe imposée aux gens, pour une question liée justement au climat, au réchauffement climatique pour être plus précise, et cette taxe a pour but, officiellement du moins, de financer ce qu'on appelle la transition écologique, c'est-à-dire le passage à des véhicules moins polluants que ceux que nous avons aujourd'hui (pour faire dans le très simple et l'hyper-schématique, parce que c'est en réalité bien plus complexe que ça).
De là naissent plusieurs questions.
- 1 - Si la question du changement climatique est liée à la pollution par les véhicules diesel, comment expliquer que seules les voitures soient taxées, alors que ce ne sont pas les seules qui utilisent ce carburant ? Pourquoi les avions, les bateaux, les super-tankers, les porte-containers géants... bénéficient-ils d'un carburant moins cher, parce que bien moins, voire pas du tout taxé, alors qu'ils utilisent bien plus de carburant que les voitures, à l'échelle planétaire ?
- 2 - Si le problème vient bien des voitures, si le but de la taxe est de diminuer la pollution et d'inciter les citoyens français à changer leurs modes de vie, leurs habitudes et notamment en matière de transports, pourquoi dans le même temps fermer les lignes de train, bien moins polluantes, sur les petits trajets ?
- 3 - Si le problème vient de la route, pourquoi réduire le fret par rail à la portion congrue ? Pourquoi ne pas le rétablir, ce qui aurait pour effet de réduire le nombre de camions sur les routes ?
- 4 - Si le problème vient des voitures, pourquoi proposer une prime pour racheter des voitures tout aussi polluantes, au lieu de donner une prime, par exemple, à ceux qui renonceraient à la voiture (parce qu'ils vivent en ville et ont accès à un réseau de transports en commun performant) ?
- 5 - De même, si cette taxe supplémentaire doit servir à financer la transition écologique, comment expliquer que seulement 5 à 10% du montant prévu soit effectivement employé à la transition écologique, le reste alimentant le budget de l'Etat pour faire on ne sait quoi ?
- 6 - Si on voulait vraiment réduire la pollution, ne serait-il pas plus judicieux de limiter les transports mondiaux (super-tankers, porte-containers géants...) ? Pour cela, il faudrait produire moins loin des foyers de consommation. En clair, relocaliser la production industrielle. Ce qui aurait vraisemblablement un coût important en terme de masse salariale, mais qui serait sans doute au moins en partie compensé par la baisse des coûts de transport et donnerait du travail à un nombre non négligeable de personnes au chômage, qui auraient donc plus d'argent pour acheter des produits fabriqués chez nous, au lieu d'acheter de la m**** produite à bas coût sur le dos d'ouvriers mal payés à l'autre bout du monde...
- 7 - HAARP existe, c'est une certitude, puisque l'Union Européenne s'est penchée sur la question. Si l'UE aborde un problème, c'est bien que ce problème existe (parce que l'UE n'est pas Shadokienne. Je rappelle qu'une des devises Shadoks est : "S'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème". Donc si l'UE aborde un problème, c'est qu'il existe, que ce problème ait ou non une solution). Donc puisque HAARP existe et que nos chefs d'état le savent, pourquoi n'utilisent-ils pas cet outil pour modifier le climat dans le bon sens (du type "éviter les canicules, les tempêtes, les sécheresses", etc.) ? S'ils ne le font pas, c'est qu'ils n'en ont pas la possibilité, les moyens, ou l'intérêt. Ou bien encore que ça ne marche pas ? Mais si, ça marche, parce que sinon, le climat ne serait pas devenu fou...
- 8 - Puisque HAARP existe et fonctionne, puisque ce truc influe sur notre climat dans le mauvais sens, pourquoi nos dirigeants n'en parlent-ils pas ? Pourquoi acceptent-ils que ce truc soit utilisé visiblement à des fins néfastes ? Est-il envisageable que HAARP soit utilisé aussi pour des fins positives ? Est-ce le cas ? La situation serait-elle pire sans HAARP ? Depuis quand tout cela dure-t-il ? Si c'est positif, pourquoi nos gouvernants en parlent-ils si peu ? Pourquoi le changement climatique est-il mis sur le dos des pets de vaches et des émanations de gasoil des voitures, alors que, visiblement, tout cela, c'est de l'enfumage au format XXL ?
- 9 - Si HAARP ne sert qu'à modifier en moins bien le climat, quel est le but recherché par ceux qui le font fonctionner ? Détruire la planète ? Pour quelles raisons ? Dans quel but ?

Je ne fais que poser des questions. J'aimerais que les réponses soient simples. Mais non. Parce que plus je cherche des réponses, plus je me rends compte que les débuts de solutions trouvés me renvoient systématiquement soit à des arguments contraires, soit à des impasses, soit à des aberrations ou à des conclusions qui, même si elles sont parfaitement logiques, défient tout raisonnement sain et allant dans le sens du progrès et du mieux vivre pour l'homme.
Ce qui ne peut qu'alimenter mon esprit d'écrivain et me donner des idées encore pires sur les intentions de ceux qui nous gouvernent... et sur l'avenir qui nous attend. Qui ne peut, effectivement, qu'être pire que le passé.


Et la boucle est bouclée.