Blog d'humeurs,
blog de textes personnels,
de recettes de cuisine ou de coups de gueule,
blog d'interrogations, de questions,
sur l'actualité ou la vie en général...
On pourrait le qualifier de "fourre-tout",
je préfère le penser... à mon image :
complexe, éclectique, et forcément fait d'un peu de tout.

mardi 13 octobre 2015

Ils deviendront des moutons bêlants...

Je ne sais plus comment faire, que faire, surtout, pour que les choses changent, pour que les gens ouvrent les yeux. Quand je lis les infos, je me demande comment il se fait que si peu de personnes se rendent compte de ce qui est en train de se passer sous nos yeux. Sommes-nous vraiment si peu nombreux à avoir un cerveau et à nous en servir ? Ou alors... la grande majorité de la population de ce pays a d'autres préoccupations plus importantes ? Ou encore... la grande majorité de la population de ce pays est déjà tellement endormie qu'elle ne voit même plus ce qui se passe ?

Je pense à plusieurs choses concomitantes :
- mariage pour tous, enfants pour tous
- réforme de l'éducation
- laïcité à tous les étages
- arrivée massive d'immigrants
pour ne prendre que ces quatre sujets bien assez importants en eux-mêmes, sans parler du reste (enfumage total sur l'évolution du monde, sur sa naissance, économie, etc.).

J'ai longtemps hésité à en parler ici (en fait, pas trop, tout simplement parce que je ne suis pas lue par beaucoup de monde), surtout parce que je me demande à quoi cela peut bien servir. Et puis, il y a la certitude que tout est surveillé, que rien de ce qui est écrit n'est ignoré, d'une manière ou d'une autre. Vu la portée de mes écrits, je me dis que ça ne risque pas grand-chose, si ce n'est de m'attirer un peu plus l'incompréhension de certains, donc j'y vais.

Sur le mariage pour tous, des enfants pour tous... en bref, sur le gender (parce que c'est ça, l'idéologie qui se cache derrière tout cela) :
- J'observe que nombre des enfants dans les classes de mes propres enfants sont issus de familles où les parents ont divorcé, ou bien où les parents se sont remariés ou vivent en couple avec un autre parent que le père ou la mère de leurs enfants.
- J'observe aussi que ces enfants, en général, sont à la pointe de la technologie : j'ai été totalement sidérée d'apprendre, par exemple, qu'un garçon de l'âge de ma troisième (donc environ 9 ans), avait en sa possession un smartphone. Oui, vous avez bien lu : comme son frère de 11 ans, il a un smartphone. Et aussi une ou deux DS, une Wii et une tablette tactile. Alors le gamin en question a précisé que ce téléphone ne sert pas à téléphoner pour qu'il n'y ait pas de dépassement de forfait ou je ne sais quoi. Il sert à quoi, alors ? Tout simplement à jouer. Avec son frère, il y a téléchargé des jeux depuis Internet et joue avec en dehors des heures de classe (je tiens à préciser quand même que dans leur école, les téléphones portables, DS, tablettes et autres sont totalement interdits, pour d'évidentes questions de sécurité, l'école ne pouvant être tenue pour responsable de la casse ou du vol des objets technologiques apportés par les enfants). D'entrée de jeu, là, il y a quelque chose qui me chiffonne un peu : pourquoi un enfant de 9 ans a-t-il besoin d'un téléphone portable tactile (et dans nombre de cas, il s'agit même d'un Iphone, si, si !!!), si ce téléphone ne sert pas à téléphoner (honnêtement, en primaire, quand il y a un problème, c'est l'école qui appelle les parents) et si le même enfant a chez lui une tablette tactile qui fait aussi appareil photo, lecteur MP3 et lit, en plus, les vidéos sur Youtube ou celles qui sont enregistrées dans la mémoire de l'appareil ? Pourquoi, sinon parce que, comme beaucoup d'enfants, il lui faut, à lui aussi, un téléphone parce que les autres en ont ?
- Du coup, je m'interroge. Si on crée à 9 ans ce genre de besoins, qu'est-ce qui se passe pour l'enfant du point de vue de sa construction mentale ? Ce que j'ai observé chez mes enfants, au début de l'été, c'est que l'interdiction de la télévision (ou plutôt du visionnage de DVDs plus de deux jours par semaine pendant les vacances) avait formidablement stimulé leur imagination. Entre la fin des classes, début juillet, et le 22 août, mes trois aînés, à force de s'ennuyer, ont fini par écrire et tourner un film qu'ils ont ensuite monté avec l'aide de mon petit frère, qui travaille dans le cinéma à Montréal et sait donc comment monter un film, supprimer des séquences trop longues, ajouter des bruitages et de la musique, créer un générique, etc.
Le 22 août, ce film a été projeté à la maison lors de la fête de mon anniversaire, où nous avions réuni pas loin de 40 personnes. Et cela a été un grand succès.
Or il se trouve que le 14 août, après une très longue réflexion, nous avons accepté, mon mari et moi, que nos enfants s'offrent une tablette ou une DS chacun. Au final, nous avons donc deux DS (avec deux jeux différents) et une tablette tactile à la maison, dont ils ont tous été privés au début parce qu'ils se disputaient et avaient commencé par s'asseoir sur toutes les règles que nous avions mis en place, avec eux et avec leur accord, quant à leur utilisation. C'est dans cette perspective qu'ils sont allés jusqu'à la fin du tournage du film et qu'ils en ont assuré la finalisation avec mon frère.
En d'autres termes, ce film a vu le jour parce qu'ils s'ennuyaient pendant les vacances. Et uniquement pour ça. S'ils avaient eu leurs DS et tablette à disposition, ils y auraient passé leurs journées et vous pouvez être certains que nous n'aurions jamais transformé le salon en salle de cinéma.
- Donc, l'ennui stimule la créativité parce que le cerveau a besoin d'être occupé, de travailler. Vous allez me dire : "Il n'y a pas de différence : quand ils sont sur leurs DS, le cerveau est occupé et ils travaillent d'autres capacités, comme la concentration, la dextérité, la réactivité..." et je ne sais quoi encore. Sauf que non. Enfin, pour les capacités, je ne sais pas, mais ce que j'ai pu observer, c'est que quand je récupère les enfants après leurs heures de jeu sur les DS et la tablette, ils sont en général hyper-énervés, très agressifs, insultants et violents. Ils sont aussi hyper-individualistes, égoïstes, refusent de participer aux tâches qui leur incombent (mettre et débarrasser la table par exemple) ou simplement de prendre soin d'eux (prendre une douche), simplement pour pouvoir passer un peu plus de temps avec leur DS ou leur tablette. A contrario, quand ils n'en avaient pas, ils jouaient plus ensemble, lisaient davantage, prenaient part à des discussions en famille (pour les douches, c'était déjà compliqué avant, j'avoue...) et j'en oublie sûrement.

Alors j'ai un peu dévié, mais pas tant que ça. Parce que ce que j'observe, c'est que pour tous les enfants à peu de choses près, c'est la même chose. L'attrait des objets technologiques est phénoménal et il faut beaucoup de volonté et de renoncement pour y résister.
Vous allez me dire : quel est le lien avec le mariage pour tous et le gender ?
Cela ne semble pas évident, mais ce que je vois, c'est que la loi de 2013 sur le mariage transforme radicalement le sens du mariage lui-même dans la mesure où le mariage est lié à la filiation. Si dans le mariage "classique" seuls un homme et une femme peuvent se marier, c'est pour la simple et bonne raison qu'il faut un homme et une femme pour avoir des enfants. Il y a d'autres raisons, notamment dans la Bible, mais je ne voudrais pas que mon argumentation ne tourne qu'autour de la Bible, donc je vais vous donner cette raison purement biologique : il faut un homme et une femme pour concevoir un enfant. C'est aussi bête que ça. Donc en autorisant deux hommes ou deux femmes à se marier, on modifie le sens du mariage dans son sens profond qui est celui de l'engendrement. On dissocie donc artificiellement le mariage de l'engendrement. Alors vous me direz : "C'est absurde, il a toujours été possible d'avoir des enfants sans se marier !" Oui. Bien sûr, les naissances hors mariage ont toujours existé. Oui, les "filles-mères" ont toujours existé, de même que les "bâtards". Mais si le terme de "bâtard" a un sens aussi péjoratif, c'est bien parce qu'il a été très mal vu, à un moment de notre histoire, de n'être pas issu d'une union légitime. En plus des questions évidentes liées à l'héritage, il y a la honte pour la mère en particulier d'être clairement en situation d'adultère (pour les femmes mariées) et donc d'avoir trahi le mari (c'est la même chose pour les hommes mais, bizarrement, c'est beaucoup moins problématique d'être le "bâtard du roi"...). Bref. Les naissances hors mariage ont toujours existé, mais pour autant, il n'a jamais été mis en doute qu'un enfant était issu d'un homme et d'une femme.
Or cette loi sur le mariage pour tous a décidé que ça, c'était terminé et que puisque deux hommes peuvent s'aimer, ils doivent aussi avoir le droit de se marier (ou deux femmes...). Donc d'avoir des enfants.
Petit arrêt sur cette question : la question des enfants. Elle est liée au mariage, forcément. Et on va me dire : "Pourquoi forcément ?" Très bonne question. Pourquoi, forcément ? Parce que si la procréation n'est pas liée au mariage, alors le mariage n'a plus aucun sens. C'est un fait, c'est aussi simple que ça. Si ce n'était pas le cas, nous n'aurions jamais eu ce débat sur le mariage pour tous. Parce que ce qu'il faut bien avoir en tête, c'est que l'enjeu du mariage, c'est la possibilité d'avoir des enfants légalement. Donc si les lobbys LGBT se sont battus pour avoir le droit de se marier, c'est pour une seule et unique raison : se marier leur donne le droit d'avoir des enfants. Le DROIT. Pas la possibilité. Le DROIT.
S'il y a un droit, alors il faut que ce droit devienne possible. Comme il n'est pas possible naturellement à deux hommes ou à deux femmes d'avoir un enfant ENSEMBLE, alors il faut leur donner le droit d'en avoir de manière artificielle. Donc par l'adoption bien sûr, mais aussi et surtout par la PMA pour les femmes et la GPA pour les hommes. C'est juste logique. D'où les revendications et la question du DROIT A L'ENFANT qui, dans notre pays, remplace de plus en plus les DROITS DES ENFANTS... Mais ceci est un autre débat.

Cela va encore plus loin qu'une simple question de droit. Ou même d'enfant. Parce qu'on pourrait se dire aussi, comme certains me l'ont déjà opposé, qu'il n'y a pas de raison pour que deux femmes ou deux hommes soient de moins bons parents qu'un couple homme-femme. Oui, mais non.
D'abord, il faut comparer ce qui est comparable. Pour un enfant, il est indispensable de grandir dans l'altérité homme-femme, afin de pouvoir se construire correctement en tant qu'homme s'il est un garçon ou en tant que femme si c'est une fille. On pourra toujours objecter qu'il y a des enfants qui ont grandi dans des familles monoparentales ou dont le père est mort à la guerre et qui n'ont pas eu trop de problèmes à se construire en tant qu'homme ou femme. Bien sûr. Mais n'est-ce pas plus facile pour un enfant de se construire quand tout est fait pour l'y aider plutôt qu'en lui donnant directement un puzzle avec des pièces manquantes ou défectueuses ? N'est-il pas un peu hypocrite de dire qu'un enfant s'adaptera et qu'il vaut mieux qu'il soit aimé par deux femmes plutôt que pas aimé par un homme et une femme ou aimé par sa mère seulement ? Bien sûr que l'enfant s'adaptera ! Il y est de toute façon obligé : quel autre choix a-t-il que de s'adapter à la situation de ceux qui prennent soin de lui, le nourrissent, lui offrent un toit et des vêtements ? Il n'a pas le choix ! Donc la question n'a rien à voir avec l'adaptation ou non de l'enfant à la situation de ses "parents".

Et si on plaçait les choses sous un autre angle ? Si on commençait enfin à comparer ce qui est comparable, du genre : que vaut-il mieux pour un enfant ? être élevé par ses deux parents ou par un seul ? être élevé par deux parents (homme et femme) qui s'aiment ou par deux hommes (ou deux femmes) qui s'aiment ? être élevé par deux parents (homme et femme) perturbés psychologiquement ou par deux hommes (ou deux femmes) perturbé(e)s psychologiquement ?
Le biais dans les discussions que nous avons eues lors du faux débat sur le mariage pour tous, ça a été de comparer des situations qui n'étaient pas comparables. Or des études ont montré que dans tous les cas, même les plus tordus, il était toujours préférable pour un enfant d'être élevé par ses deux parents plutôt que par deux hommes ou par deux femmes (pour peu que les situations soient comparables : couple avec l'un des deux alcoolique vs duo homosexuel dont l'un des deux est alcoolique).
Donc, dans les revendications en rapport avec le mariage pour tous, la question n'est pas le bien-être de l'enfant, mais bien le droit des couples à avoir des enfants, d'une manière ou d'une autre.

Alors je me suis longtemps demandé pourquoi c'était si important d'avoir des enfants à tout prix. Le problème n'est pas dans le fait d'avoir des enfants, mais dans le "à tout prix". C'est-à-dire que le moyen lui-même devient prépondérant. La manière d'avoir des enfants devient fondamentale parce qu'en autorisant les duos homosexuels à se marier, on légitime automatiquement des pratiques qui n'étaient même pas tolérées auparavant. À savoir la PMA artisanale pour les lesbiennes (c'est-à-dire une insémination artificielle avec donneur pas du tout anonyme, faite à la maison, le plus souvent avec une simple seringue dans laquelle le sperme du donneur a été recueilli et qui est injecté ensuite dans le vagin de la candidate à la maternité) et la GPA à l'étranger pour les hommes. La meilleure preuve : la prolifération d'émissions de télévision qui vantent ces nouvelles "familles" qui ont su aller jusqu'au bout des galères pour réaliser leur rêve : avoir un enfant, même si, pour cela, elles devaient contourner la loi ou, pire, la transgresser (alors qu'il y a un moyen tout à fait simple : avoir des relations sexuelles avec un partenaire de sexe opposé, c'est-à-dire faire comme tout le monde. Mais cela, c'est aller contre le principe de la fidélité à sa ou à son partenaire du même sexe, et c'est profondément inacceptable (1)).
Donc, nous sommes maintenant au point où il est parfaitement toléré, sinon admis ou légal que deux personnes de même sexe qui souhaitent avoir un enfant puissent en avoir un. C'est non seulement toléré, mais c'est décrit aussi comme la "preuve" ultime que les homosexuels sont "normaux" (puisqu'ils ont les mêmes désirs que les couples hommes-femmes, il n'y a donc pas lieu de les stigmatiser et de leur rappeler en tout temps leur différence liée à leur sexualité, différence visible et évidente par le fait de leur impossibilité biologique à concevoir un enfant).
Ceci étant majoritairement admis dans notre société, la question de l'enfant va donc se poser avec de plus en plus d'acuité. La GPA et la PMA pour les célibataires sont toujours interdits en France, mais je ne doute pas que les choses vont très rapidement changer maintenant. Pourquoi ? Parce qu'il y a des intérêts énormes derrière ces questions.
On pense bien sûr tout de suite aux intérêts financiers, tant des mères porteuses que des laboratoires qui effectueront les inséminations artificielles. Tout cela ayant un coût énorme pour les couples, il va bien falloir les aider (sous peine de créer une discrimination insupportable entre les duos riches qui pourront s'offrir une PMA ou une GPA selon les cas et les duos pauvres qui, eux, n'en auront pas les moyens). On va donc arriver très vite à une autorisation et même à la légalisation de ces pratiques, assorties d'un remboursement par la sécurité sociale (au motif que, sinon, c'est pas juste), comme c'est déjà le cas pour les couples hommes-femmes stériles, qui peuvent être remboursés de 4 essais de fécondation si je ne me trompe pas.

Mais il y a d'autres intérêts financiers bien plus cachés et qui ne se verront que dans très longtemps, c'est-à-dire au plus tôt quand les enfants nés dans ces "familles" seront grands.
La question du "pourquoi" m'a longtemps posé problème, jusqu'à ce que j'observe les enfants dans les familles recomposées. Pas de bol pour eux, deux des copains de mon second ont vu leurs parents divorcer l'an dernier et j'ai pu suivre par l'intermédiaire de mon fils comment ils vivaient la chose. Alors certes, je ne suis pas dans leurs têtes et ce ne sont que 3 enfants au total (l'un des deux a un petit frère que je connais aussi). Qui plus est, les enfants réagissent tous différemment aux événements de la vie. Ce que j'ai pu observer, c'est que ces enfants avaient tout en double : deux chambres, deux maisons (ça, c'est normal), deux fois plus de jouets que les autres. J'y vois (mais ce n'est sans doute que de la psychologie de comptoir) quelque chose de l'ordre du rattrapage de la part des parents, qui, séparés, se rendent bien compte que la situation fait souffrir leurs enfants. Ils ont alors tendance à accorder plus facilement aux enfants ce qu'ils veulent pour les aider à supporter la situation. Seulement, les enfants ne sont pas dupes : certains sont allés jusqu'à dire aux enfants vivant avec leurs deux parents qu'ils n'avaient pas de bol, parce que c'est plus "cool" d'avoir des parents divorcés : on a tout ce qu'on veut, les parents sont moins regardants en général, on fait ce qu'on veut... bref, à les entendre, c'est la belle vie, celle d'enfants de divorcés.
Mais si c'est la "belle vie", c'est sans doute parce que les parents, eux, ont une vision plus réaliste des choses. Ils savent bien, eux, que c'est un choc pour un enfant de voir ses parents se séparer, même si c'est de plus en plus banal. Donc ils font tout pour arrondir les angles, de manière à ce que l'enfant en souffre moins. En bref, ils banalisent la situation. Et ils la rendent ludique en comblant le vide laissé par l'absent par une prolifération de jouets, jeux vidéos, activités diverses et variées... histoire d'endormir le cerveau de l'enfant et de lui faire oublier la séparation.
Vous voyez où je veux en venir ?
Non ? Toujours pas ?

Imaginez un bataillon d'enfants qui, comme c'est le cas actuellement, grandissent avec un seul de leurs parents (ou les deux, mais séparés), ou encore avec des parents dont l'un au moins des deux ne l'est pas réellement. Ces enfants sont gavés de biens de consommation (jeux, distractions diverses, activités variées, DS, tablettes, ordinateurs, télévision...) et n'ont pas d'autre solution, pour survivre à ça, que de s'adapter. À votre avis, que deviendront-ils plus tard ?

_________
(1) alors même que la fidélité, dans les duos homosexuels, n'est sans doute pas la première des vertus, même si, là encore, de nombreux exemples seront là pour dire combien je suis mauvaise langue et pour justifier le désir d'enfant et donc l'accomplissement de ce désir par la PMA ou la GPA, etc....

***

Maintenant, parlons un peu de la réforme de l'éducation. Pas forcément la réforme actuelle, celle qui sera (ou pas) appliquée à partir de la rentrée 2016, mais les multiples réformes que nous subissons depuis des décennies.
En 2006 ou 2007, je ne sais plus exactement, Nicolas Sarkozy, alors Président de la République, a supprimé l'école le samedi matin et créé les Aides Personnalisées, destinées aux enfants en difficulté. Chez nous, cela s'est traduit par une baisse du volume horaire (présence des enfants à l'école) de 3 heures (les trois heures du samedi) hebdomadaires pour les enfants qui n'avaient pas de difficultés et de 1 heure et demie pour les enfants en difficulté. Je m'explique.
Pour les enfants "normaux", ceux qui n'avaient pas besoin de "soutien", le samedi a été purement et simplement supprimé. Trois heures de moins dans l'emploi du temps, non remplacées par autre chose. Donc trois heures nettes de moins d'apprentissages ou de révisions (le samedi matin, notamment en maternelle chez nous, était destiné à consolider les acquis des enfants en reprenant certaines activités qu'ils avaient déjà faites durant la semaine, sans rien apprendre de nouveau pour ne pas pénaliser les enfants qui restaient à la maison pour profiter du week-end avec leurs parents, ce qui ne choquait personne étant donné que l'école n'est obligatoire qu'à partir de 6 ans, donc du CP. En primaire, la situation était différente, mais n'ayant pas d'enfants en primaire au moment de la réforme, je ne sais pas exactement comment tout cela a été géré tant par les familles que par les enseignants).
Pour les enfants en difficulté, et ce dès la maternelle, des heures de soutien étaient proposées comme suit : Aide personnalisée de 16h à 17h le mardi et/ou le jeudi en fonction des besoins de l'enfant et des groupes formés par les enseignants qui avaient la possibilité de ne prendre que certains enfants pendant un certain temps et sur certains sujets seulement, histoire de consolider des acquis trop faibles, soit par discipline, soit par groupe de niveau (ou les deux à la fois). Au final, les enfants étaient en classe de 8h à 11h30 et de 13h30 à 16h puis de 16h à 17h s'ils allaient au soutien. Du coup, comme il y avait aussi la question de la sortie des autres et les questions des parents à 16h, une pause de 15 minutes a été accordée aux enfants avant d'aller au soutien pour qu'ils puissent s'aérer, prendre un petit goûter, courir un peu avant de retourner dans la classe. Tout cela est bien pour l'enfant et tient compte de ses besoins (dur dur d'être assis sur une chaise non stop de 15h à 17h quand on a 6 ans !). Mais au final, l'aide personnalisée, programmée pour 2 heures hebdomadaires, a été réduite à 1h30... sans aucune répercussion sur le salaire des enseignants d'ailleurs, qui ont donc gagné un même salaire pour 1h30 de travail hebdomadaire en moins. Alors je précise tout de suite que je ne suis pas en train de polémiquer sur le mode "les enseignants, c'est tous des planqués..." ou autre. La question n'est pas là. La question, c'est que je me souviens très bien qu'au moment où cette réforme est passée, le ministre de l'éducation de l'époque se trouvait face à une fronde des enseignants qui s'estimaient trop peu payés au regard de leur travail, de leurs missions et de leurs responsabilités. Ce en quoi ils avaient raison ou pas, je n'en sais rien. Mais ce que je constate, c'est qu'ils ont obtenu une augmentation substantielle sous la forme d'une belle réduction de temps de travail (passer de 27 heures de présence hebdomadaire devant les élèves à 25h30 pour le même salaire, c'est plutôt cool, même si la contrepartie c'était, je crois, des réunions pédagogiques le mercredi matin...

Et puis, l'an dernier, il y a eu le retour de la semaine de 4 jours et demi. Ou comment défaire ce qui avait péniblement été mis en place... en moins bien pour en faire quelque chose d'encore moins bien.
Chez nous, cette réforme a donc vu l'apparition du mercredi matin (surtout, ne pas retourner au samedi, on aurait trop l'impression de revenir en arrière et, surtout, ce serait un mauvais signe envoyé tant aux familles recomposées qu'il faut choyer (voir plus haut) qu'aux lobbys touristiques qui ont gagné quelques clients sur les week-ends...), mais seulement pour deux heures. Ces deux heures, il a bien sûr été hors de question de les ajouter à l'emploi du temps des enfants. Il a fallu les prendre ailleurs pour ne pas alourdir les choses. Donc on a supprimé trente minutes par jour (les enfants finissent donc à 15h30 au lieu de 16h), quatre jours par semaine, pour les mettre le mercredi matin, de 8h à 10h. Oui, vous avez bien lu. De 8h à 10h. Je rappelle à toutes fins utiles, que cette réforme est dite celle des "rythmes scolaires" et est basée au départ sur les observations de chronobiologistes qui ont déclaré que les enfants apprenaient mieux le matin et qu'il fallait donc revoir l'organisation du temps scolaire pour lutter contre l'échec des enfants à l'école. Soit. L'intention est certes louable, mais ce que j'ai observé, pour ma part, c'est que le mercredi, les enfants dormaient, avant la réforme, parce qu'ils étaient fatigués par deux jours entiers d'apprentissages. Ils profitaient donc du mercredi pour se reposer, faire autre chose, jouer, faire diverses activités (sportives, musicales...) ou ne faisaient rien d'ailleurs, avant de retourner en classe le jeudi et le vendredi. En fait, quand ils ont annoncé cette réforme, j'étais plutôt contente au départ, parce que le samedi matin, je trouvais ça sympa pour les enfants. Une matinée, courte (trois heures au lieu de trois heures et demie), consacrée à des révisions la plupart du temps, et, surtout, trois heures de plus dans la semaine pour apprendre... Las, cette matinée supplémentaire a été imposée le mercredi. Uniquement le mercredi (je ne suis pas loin de penser que c'est toujours en rapport avec les lobbys touristiques et les familles recomposées...). Et seulement deux heures, pas en plus, mais autrement réparties dans la semaine, donc. Alors on aurait pu penser que quitte à faire venir les enfants deux heures le mercredi matin, on aurait pu les laisser dormir un peu plus longtemps que les autres jours et les faire venir à 9h... mais non. Ne me demandez pas pourquoi. Peut-être pour pouvoir "caser" des réunions pédagogiques le mercredi matin, de 10h à 12h ? Ou pour "caser" les APC (Activités Pédagogiques Complémentaires qui ont remplacé les heures de soutien de la réforme de 2006-2007) ? Je ne sais pas. Ce que je sais, en revanche, c'est que le bénéfice pour les enfants est nul ou presque... En revanche, il est clair qu'il a renforcé les difficultés des élèves. Moins de temps pour approfondir, moins de temps pour apprendre... au final, la seule solution pour éviter le pétage de plomb des enseignants face aux programmes scolaires trop lourds au regard du nombre d'heures disponibles consiste à... alléger les programmes scolaires.
Quand je me remémore ce que je savais à la fin du primaire, j'avoue avoir le vertige. Rien qu'en Français, en CM2, je savais toute la grammaire sur le bout des doigts, je connaissais les conjugaisons des tous les verbes (des trois groupes) à tous les temps et à tous les modes. Nous avions une dictée par jour et les difficultés qu'avaient les enfants en orthographe étaient sans commune mesure avec celles des enfants d'aujourd'hui. À titre d'exemple, ma fille, en CE1, n'arrivait même pas à écrire phonétiquement... Quant aux grands, ils apprennent, en 6e seulement, les temps composés... de l'indicatif (sauf le passé composé, qu'ils ont appris en CE2 si mes souvenirs sont bons). Quant au subjonctif et au conditionnel, ils leur sont... inconnus...
Pour les mathématiques, c'est à peu près la même chose : je me souviens de peu de choses du programme de primaire, si ce n'est que c'est en CM2 que j'ai appris la règle de trois. Je crois bien que ma fille ne l'a apprise qu'en 6e. Donc, rien que sur ces deux exemples, il est clair que les enfants savent moins de choses que nous (qui en savions également bien moins que nos parents et nos grands-parents : j'aurais, je pense, été quelque peu en difficulté si j'avais dû passer le certificat d'études primaires comme l'ont fait mes grands-parents !) au même âge. Alors certes, ils savent des choses dans des domaines plus étendus que nous : ils utilisent l'ordinateur et doivent apprendre à le maîtriser dès le CE1, ils apprennent davantage de choses dans les domaines des sciences. Seulement, à diversifier trop tôt les matières, on en finit par négliger les bases, à savoir lire, écrire, compter. Simplement. D'autant plus que ces apprentissages "secondaires" ont besoin des bases pour se faire. Ce qui n'est possible que si on sait correctement lire, écrire et compter...

Alors avec cette nouvelle réforme qui s'annonce, je ne peux m'empêcher de me poser exactement la même question que celle du mariage : Pourquoi ?
Pourquoi, alors qu'on voit bien où se situe le problème (l'apprentissage des bases), pourquoi s'acharner à baisser le nombre d'heures de classe, à diminuer le temps d'enseignement du français et des mathématiques, pourquoi diversifier encore les apprentissages secondaires au détriment des fondamentaux, pourquoi s'occuper d'éducation sexuelle ou morale, pourquoi imposer une charte de la laïcité (signée obligatoirement par les parents, c'est la nouveauté applicable directement cette année), alors même que le remède semble simple à trouver : revenir aux bases, aux bases, aux bases ?
Pourquoi, mais pourquoi, s'acharner à demander encore moins aux enfants qui en savent déjà si peu ? Pourquoi crier au loup quand on voit le naufrage de l'éducation, quand on voit le niveau désastreux de nos enfants en matière scolaire (niveau que l'on peut comparer périodiquement au niveau mondial grâce à l'enquête PISA, dans laquelle la France ne cesse de régresser) et identifier les problèmes en leur donnant des solutions qui vont à l'inverse de l'effet recherché ? Qu'est-ce qui ne va pas chez ceux qui pondent les programmes scolaires pour qu'ils ne comprennent pas que moins on apprend aux enfants, et moins ils apprennent ? Que plus on baisse le niveau d'exigence et plus ils sont nuls ?
N'y a-t-il pas une once de bon sens chez ceux qui décident de l'avenir intellectuel de nos enfants ?

À force de tourner la question dans ma tête, j'ai fini par comprendre quelque chose : tout cela n'est pas fortuit. Rien de tout cela n'est dû au hasard ou à l'incompétence des personnes chargées de créer et de réformer les programmes scolaires. Parce que cela voudrait dire qu'ils ont mis des gens incompétents aux postes clés de l'avenir de notre pays. Et je ne pense pas que nos chefs d'état successifs soient des imbéciles. Ils roulent pour eux, certes, mais pour arriver là où ils sont arrivés, ils sont loin d'être des imbéciles, au contraire. Je pense qu'ils sont particulièrement intelligents, redoutables, même, et qu'ils sont prêts à sacrifier l'avenir du pays (la formation intellectuelle de nos enfants) à leurs ambitions personnelles. J'aimerais avoir tort. J'aimerais pouvoir me dire que nos élites sont là pour le bien de notre pays, pour le bien de nos enfants, pour notre avenir. Mais il y a une chose (et j'en parlerai dans un autre billet, sinon celui-ci sera beaucoup trop long) qui me fait dire que ce n'est pas le cas et que nos élites, au lieu de voir à long terme l'avenir de notre pays regardent le très court terme, leur avenir électoral immédiat, à savoir s'ils seront encore président de la République ou ministre d'Etat dans un peu moins de deux ans maintenant (tout comme les autres ont pu le faire avant eux...).
Finalement, et c'est là que l'on rejoint mon premier questionnement autour du mariage, je me dis que la raison majeure, l'intérêt premier de nos dirigeants à faire ce qui semble aller à l'encontre du bon sens sur des sujets aussi fondamentaux que la famille ou l'éducation, c'est d'assurer leur pérennité à eux. Leurs intérêts personnels. Il n'y a pas de complot, rien d'ésotérique ou de mondial là-dedans (encore que...), juste une question de pouvoir et d'argent.
Seulement toute cette question de pouvoir et d'argent (en fait, c'est un peu redondant, pouvoir et argent, quand on y regarde de plus près), c'est la question de l'opinion, de la masse, des consommateurs de base, c'est-à-dire de ceux qui, par leurs achats, leurs centres d'intérêts, font tourner l'économie et "engraissent" ceux qui en sont les magnats.

Je sais, c'est répugnant. C'est incroyable et répugnant. Mais logique.
Si vous faites en sorte que les enfants dont vous avez la charge ne soient plus capables de bien lire et donc de bien comprendre le monde dans lequel ils vivent, alors vous avez en face de vous des bataillons de futurs consommateurs prêts à acheter n'importe quoi, pour peu que vous leur vantiez les bienfaits de ce n'importe quoi et que vous leur démontriez par a+b que ce que vous leur dites est vrai. Or il y a un moyen très simple de faire avaler ce n'importe quoi à n'importe qui : il suffit de l'empêcher de penser et de développer son esprit critique.

Je me suis posé la question de savoir où se développait l'esprit critique. Est-ce que c'est à l'école ? Je ne le pense pas. À l'école, on y est, normalement, pour apprendre. C'est-à-dire que le discours est descendant du haut (le professeur) vers le bas (l'élève). Et c'est la meilleure façon de le faire, parce que le professeur sait ce que l'élève ne sait pas et qu'il doit apprendre. Toutes ces histoires de l'enfant qui doit construire son savoir par l'expérience ne sont que perte de temps et fadaises. Pourquoi demander à un enfant de réinventer la roue alors qu'il suffit de lui expliquer comment elle est et pourquoi il est important qu'elle soit ronde et non pas carrée ? Pourquoi vouloir à tout prix que l'enfant soit à l'origine de la construction de son savoir ? Pourquoi, sinon pour l'enfermer dans des savoirs primaires qui l'empêcheront après, faute de temps, d'aller plus loin ? Pourquoi, sinon pour le maintenir sous la dépendance de ceux qui savent et qui se gardent bien de partager ce qu'ils savent ?

Donc, l'esprit critique, ce n'est pas à l'école qu'il se développe. Entre pairs, alors ? Entre enfants ? Mais les enfants sont grandement influençables. Ils apprennent, spontanément, en faisant comme l'adulte. En copiant. Donc, quand les enfants discutent entre eux à l'école, dans la cour pendant la récréation, (s'ils discutent ?), c'est sûrement en adoptant le point de vue qu'ils entendent le plus, à savoir celui de leurs parents.
L'esprit critique, les opinions diverses que l'on rencontre dans notre société se forgent donc en famille. Si l'on détruit la famille, on empêche cette transmission de l'opinion, on empêche la formation de l'esprit critique des enfants et on en fait... des moutons bien dociles prêts à avaler n'importe quelle bêtise pondue par la télévision, que ce soit la dernière publicité vantant la meilleure soupe en sachet ou le téléphone tactile dernier cri qui vient de sortir... ou ce que l'on doit penser face à un catholique, un homosexuel, un immigrant de Syrie ou d'Irak ou encore ce qu'il convient de faire quand on se retrouve dans un isoloir pour élire un maire, un député ou... un président de la République.

En détruisant la famille, on détruit la cohésion entre personnes, on détruit aussi la transmission entre les générations. On détruit également la capacité à vivre ensemble, à se confronter à l'autre que l'on n'a pas choisi mais avec qui on est obligé de vivre. On détruit la capacité à aimer gratuitement.
Or on a tous soif d'aimer et d'être aimé. C'est même le principal moteur dans la vie. Aimer, être aimé, faire quelque chose pour celui ou celle qu'on aime.
Que se passera-t-il pour ces enfants privés de leurs parents "naturels" et conçus artificiellement à l'aide d'une PMA ou d'une GPA ? Que se passera-t-il quand les "parents" de ces enfants se rendront compte que l'enfant rêvé ne correspond pas à celui qu'ils ont si chèrement payé, même si c'est avec l'aide de la sécurité sociale ? Que se passera-t-il quand ces enfants, coupés de leur famille, devenus adultes, se retrouveront seuls simplement parce qu'ils n'auront pas connaissance de ceux qui les auront conçus ou, pire, parce qu'ils auront été conçus par intérêt financier ?
Il y a fort à parier que cette boule dans le ventre que l'on ressent quand on est seul, quand on vient de rompre avec son petit ami ou sa petite amie, quand on vient de voir une amitié de longue date voler en éclats, les accompagnera au quotidien et qu'elle ne trouvera aucun soulagement. Que ce vide affectif ne pourra pas être comblé parce que, simplement, ces enfants auront grandi dans un monde où ils ne sont que des objets de désir et non pas des personnes.
Privé de cet amour inconditionnel, est-il possible d'être heureux ?

J'en arrive à me dire que ce qui peut combler, bien imparfaitement, certes, un enfant lors du divorce de ses parents pourrait devenir le moyen de combler aussi ce manque affectif primordial. Au point, peut-être, de voir ces enfants qui n'en seront plus se perdre dans la course à la consommation, dans la recherche éperdue du produit dernier cri qui leur donnera l'illusion d'exister pleinement...

Ce que sont en train de créer nos gouvernements successifs, c'est très simple : des enfants sans familles, avec des liens affectifs très pauvres, sans éducation ou presque et en tout cas sans possibilité de penser par eux-mêmes, sans esprit critique, qui deviendront des adultes sans repères, sans opinion personnelle autre que le prêt-à-penser délivré par les médias officiels qui n'auront d'autre but dans la vie que de s'offrir le dernier gadget inutile dont on leur aura vanté les mérites...

Vous croyez que je déraille ? J'aimerais bien... Seulement, je vois fleurir sur Facebook des "statuts" à pleurer... Je vois de jeunes adultes de 15 ou 20 ans de moins que moi considérer les biens matériels comme bien plus essentiels à leur vie que l'amour de leur conjoint ou de leurs enfants (quand ils en ont... mais pourquoi continuer à en avoir quand on prend conscience qu'avoir des enfants, c'est renoncer à sa sacro-sainte liberté de sortir, de faire la fête, de partir en vacances où on veut quand on veut... ?)
Je ne suis pas pessimiste. Parce qu'il y a quelque chose qui me permet de garder l'Espérance. je vous en parlerai un peu plus tard, parce que j'ai déjà suffisamment abusé de votre patience. Et puis, j'ai aussi pitié de votre vue ! La suite, donc, au prochain épisode...

2 commentaires:

  1. Merci pour ton "papier" que j'ai lu jusqu'au bout . Je crains que, malheureusement, ton raisonnement ne soit juste, tant cette société de consommation est envahissante et perverse. Elle ne nous satisfait jamais entièrement, parce que "l'homme ne se nourrit pas que de pain"...Mais comme toi, je reste optimiste devant la résistance de nombre de familles qui ne veulent plus de cette société, qui veulent continuer à être critiques,qui veulent bâtir sur le long terme, retrouver un sens évident entre l'homme et la nature. La seule question à se poser est :seront-ils assez forts pour renverser la tendance?

    RépondreSupprimer
    Réponses
    1. C'est en tout cas ce qui se passera vraisemblablement si personne ne fait rien, si personne n'ouvre les yeux. Quant à savoir si nous serons assez forts pour renverser la tendance, je n'en sais rien, mais je ne cherche pas à savoir si nous, nous aurons la force. Je me dis juste que si nous devons gagner, alors nous gagnerons, c'est aussi simple que ça !

      Supprimer