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je préfère le penser... à mon image :
complexe, éclectique, et forcément fait d'un peu de tout.

jeudi 31 juillet 2014

Enfonçage de portes ouvertes

J'avais commencé ce billet il y a quelques temps (aujourd'hui, ma dernière va avoir 14 mois, alors qu'elle n'en avait que 8 quand j'ai commencé la rédaction de ces lignes). Depuis, il y a eu les élections municipales, Vincent Peillon a été remplacé par Benoît Hamon, qui a décidé de ne pas généraliser (ouf !) les ABCD de l'égalité... Mais je l'ai relu, et hormis ces quelques considérations temporelles, la réflexion derrière tout ça est toujours la même et a toujours sa cohérence. Je vous livre donc ce billet pour ce qu'il est : une réflexion sur la société, sur l'homme et la femme, l'enfant...

Euh... Comment dire ???
Je n'arrête pas de lire en ce moment [février 2014], un article m'entraînant vers un autre et "lycée de Versailles" comme disait je ne sais plus qui durant mon adolescence. Et ce que je lis est juste délirant, affligeant.

D'abord sur la fameuse théorie du genre. L'enseignement de la théorie du genre à l'école serait une rumeur. Soit. Quand on regarde les programmes scolaires actuels (version 2013 de Vincent Peillon, loi sur la refondation de l'école), effectivement, il n'y est jamais fait mention de la théorie du genre. Ouf ? Ben non. Parce que cette théorie sert de base aux enseignements de SVT en Première L et ES, sans bien sûr dire son nom. Elle est cachée, mais bien présente ("oubli" de certaines infos sur la puberté et le développement du jeune à l'adolescence, par exemple, insistance lourde sur l'homosexualité sur le mode "les pauvres, ce n'est pas de leur faute alors faut surtout pas les discriminer, ils n'y sont pour rien s'ils sont comme ça, c'est juste leur orientation sexuelle !", etc.). Quand on interroge Vincent Peillon sur la fameuse "rumeur", il prétend qu'il est totalement opposé à la théorie du genre dans les écoles, mais qu'il est tout à fait pour l'éducation à l'égalité entre filles et garçons. Chouette ! Mais... Monsieur Peillon, vous savez que l'éducation à l'égalité entre filles et garçons, c'est dans les programmes de l'école primaire depuis... 1989 ? Alors pourquoi vouloir mettre dans les programmes quelque chose qui y est déjà ? Ce n'était pas bien fait avant ? C'était lacunaire ? Ben il n'y a qu'à remplir les lacunes plutôt que de mettre en place les ABCD de l'égalité ! Sauf, bien sûr, si derrière ces ABCD de l'égalité, il y a une certaine théorie qui ne dira pas son nom !

Sur le genre et les études de genres maintenant. Les études de genre, c'est juste une discipline sociologique qui vise à étudier les comportements des personnes en fonction de leur genre et de voir quelles sont les attitudes liées à des stéréotypes (par exemple des comportements induits par l'éducation). Sans vouloir juger de ces études (apparemment fort complexes), je ne peux que constater certaines choses dans leur vulgarisation. Les plus grands poncifs se voient sur la toile. On veut prouver au monde entier que les garçons sont éduqués à être forts et à ne pas pleurer, à jouer aux super-héros et aux petites voitures, et que les filles sont éduquées pour être faibles, habillées en rose, vouloir être maîtresse plus tard et jouer à la poupée.
Euh... et si tout cela, c'était des belles c******** ? J'ai quatre enfants, une fille de 11 ans, un garçon de 9 ans, une fille de 7 ans et une fille de 8 mois. Vu la proximité d'âge, les trois aînés reçoivent grosso modo la même éducation. Eh bien, je vous le donne en mille : le garçon est celui qui range le mieux, qui fait le plus volontiers le ménage, et qui met le plus volontiers la table, m'aide le plus à la cuisine. La grande de 11 ans refuse de mettre des robes, déteste le rose, veut jouer avec les armes à feu factices qui ont été offertes à son petit frère. La troisième joue aux Playmobils (mais pas les fées, hein ! A midi, elle m'a expliqué très sérieusement qu'elle avait mis tout le monde dans l'avion et qu'en fait, il y avait deux bandes, les gentils et les méchants, et que les méchants voulaient faire la guerre aux gentils), aime les poupées, s'habille volontiers en jupe, mais aussi en pantalon, se déguise en princesse mais aussi en chevalier ou en Bisounours, veut du vernis à ongles pour être jolie et des bottes pour aller jouer dans les flaques d'eau. Bref, mes trois enfants sont normaux. Ce sont des enfants. Ah oui, et la petite dernière, c'est une fille. Et comme tous les bébés, elle pleure. Et elle rit. Et elle tire les cheveux. Parce que ça, ce n'est pas l'apanage d'un sexe ou d'un autre. Un bébé pleure parce qu'il (ou elle) a faim, mal, ou a besoin d'être changé parce qu'une couche pleine, c'est inconfortable. Un bébé rit quand il voit le visage de sa mère, de son père ou de ses frères et sœurs simplement parce qu'il les reconnaît. Un bébé tire les cheveux parce qu'un bébé essaie d'attraper tout ce qui passe à portée de sa main pour pouvoir le découvrir. Tout ça, ça n'a rien de comportements stéréotypés liés au genre, et tout à voir avec le développement normal d'un bébé normal.
Si un de mes enfants se fait mal et qu'il pleure, ou s'il a été victime d'une agression verbale à l'école, ou s'il a perdu un objet auquel il tient, est-ce que mon discours en tant que maman change en fonction du sexe biologique de l'enfant en question ? Heureusement que non ! Parce que si je commençais à dire à mon fils "Tu as perdu une carte Pokemon ? Zut alors ! Mais faut pas pleurer parce que tu es un garçon et que tu dois être fort !" et à ma fille "Tu as perdu ta poupée ? Ma pauvre petite, je comprends bien ta peine et tes larmes, elles sont tout à fait normales !", comment réagiraient mes enfants, à votre avis ? Très violemment sans doute, sur le mode : "C'est pas juste !!!" (oui, les enfants sont hypersensibles à l'injustice !). Donc face à une situation comparable, ma réponse est comparable : "Tu as bien cherché partout ? Tu es sûr(e) que ce n'est pas dans ton coffre à jouet, dans ta chambre, dans ton cartable (ou n'importe où ailleurs) ?" et il n'est jamais question de "tu ne dois pas pleurer parce que tu es un garçon". Ce type d'affirmations (on apprend aux garçons à être forts), c'est juste du grand n'importe quoi aujourd'hui (je ne peux rien affirmer pour il y a 50 ans, parce qu'il y a 50 ans, je n'étais pas née).

Donc l'égalité entre filles et garçons, en tout cas en famille, c'est simple : c'est une question d'harmonie dans la famille. Et une question de tympans. Parce que l'instauration d'injustices liées au fait d'être une fille ou un garçon, c'est juste une déclaration de guerre dans une famille. Donc autant éviter.
J'ai lu autre part que la manière de porter un bébé pouvait être différente selon que le bébé est une fille ou un garçon. Ah bon ? Personnellement, j'ai toujours porté mes bébés de la même manière, c'est-à-dire de la manière la plus confortable pour l'enfant et de celle qui m'assure au mieux une prise permettant de ne pas le faire tomber. Une fois que j'ai trouvé cette position avec mon aînée (oui, une fille !), je l'ai utilisée ensuite pour mon fils puis pour mes deux autres filles. En revanche, c'est vrai que j'ai noté une différence importante, non pas dans ma manière de porter les filles ou le garçon, mais dans la manière dont mon mari porte nos enfants, qui, elle, est très différente de la mienne. Ce qui d'ailleurs me fait penser que, l'enfant étant en contact avec son père comme avec sa mère (un peu plus avec sa mère au début, c'est dans notre cas une évidence pour la dernière, mais ce n'était pas vrai pour l'aînée), il y a de fait une relation différente qui s'installe envers la mère et envers le père. Est-ce dû au portage ? Au fait que la relation avec la mère est essentiellement de soin et nourricière, alors que celle avec le père est plus de l'ordre du jeu ? En tout cas, c'est peut-être ça que l'on appelle la construction dans l'altérité. L'enfant a un père et une mère (du moins, la plupart du temps) et la manière de s'occuper de lui est différente selon qu'on est un homme ou une femme. Mais si, justement, les rôles paternels et maternels sont différenciés, c'est peut-être une bonne chose pour l'enfant.


Alors on va me répondre "Mais non, t'as rien compris, les études de genre, c'est pas ça du tout, c'est pour permettre aux filles et aux garçons de ne pas être enfermés dans des choix liés à leur sexe mais de pouvoir choisir un métier en fonction de leurs goûts". Certes. Sauf que ça ne marche pas comme ça, visiblement. J'ai été étonnée de voir une vidéo (présentée ici même il y a quelques mois) mais que je me fais un plaisir de remettre ici, parce qu'elle me semble importante :



Dans cette vidéo, je ne sais pas exactement ce qui est vrai scientifiquement, ce qui peut être contesté ou infirmé. Mais ce qui me frappe, c'est le manque total de preuves scientifiques qu'apportent au débats les chercheurs qui soutiennent ces études de genre. J'en conclus donc que ces études de genre n'ont rien de scientifique et que la réalité est bien plus simple : le cerveau d'une femme et le cerveau d'un homme fonctionnent différemment et les différents comportements entre hommes et femmes peuvent simplement trouver leur source et leur explication dans ces différences cérébrales. Alors bien sûr, il faut aussi tenir compte des hormones, des gênes, puisque le comportement est aussi influencé par les hormones (il n'y a qu'à voir les comportements de nombreuses femmes durant leurs règles, moment où les taux d'hormones féminines changent. D'ailleurs, je me demande ce que je ferais si je vivais avec une femme et si nous avions nos règles au même moment : ce serait sans doute la foire d'empoigne à la maison tellement les susceptibilités peuvent être exacerbées durant ces périodes-là. Donc, chapeau, les lesbiennes !). Je ne suis pas en train de dire que tout est biologique, mais que la biologie semble expliquer bon nombre de ces différences comportementales. La part de l'acquis et de l'inné, là-dedans, est très difficile à apprécier, puisque pour supprimer l'acquis, il faudrait extraire la personne de la société, la priver de tout contact humain. Or des chercheurs avaient tenté de faire ça chez des enfants tout petits, et ces enfants avaient fini par mourir. Peut-on tuer des êtres humains au nom de la science ? Juste pour vérifier quelle est la part de l'acquis et de l'inné dans leurs comportements ? Ça me paraît absurde...

En tout cas, le résultat en Norvège de l'application depuis plus de vingt ans de cette éducation égalitaire est très paradoxal : finalement, les différences de choix de métiers sont encore plus radicales chez eux que chez nous !
Bref, tout ça pour dire, donc, que l'influence de l'éducation et de la société sur les comportements, ça me paraît moins important que ce qui est présenté dans les articles de vulgarisation scientifique dont le but est simplement de nous dire qu'une fille et un garçon, ben... c'est pareil, ma bonne dame !

Sauf que non, en fait, une fille et un garçon, ce n'est pas "pareil". Nous sommes égaux en droits, oui, mais nous sommes différents. Et là il y a un tout petit problème dans notre société avec le mot "différent". En fait, quand on parle de "différence", aujourd'hui, on comprend "inégal". Et donc "injuste". Donc insupportable. Autrement dit, on confond "égalité" et "identité" dans le sens "identique".

Autre poncif qu'on entend très souvent au sujet, justement, de l'égalité entre hommes et femmes : les femmes seraient moins bien payées que les hommes.
Ah.
Ben faudrait vérifier un peu. Ce que j'ai constaté, pour avoir travaillé pendant quinze ans dans une entreprise qui emploie plus de femmes que d'hommes, c'est que les femmes ne sont pas moins payées que les hommes et les hommes pas moins bien payés que les femmes sous prétexte que la directrice, c'est une femme. Même si elle était une perverse sadique et misogyne à l'envers, elle ne pourrait pas sous-payer les hommes du fait qu'ils sont des hommes, tout simplement parce que l'entreprise où je travaille est soumise, comme beaucoup d'autres en France, à une convention collective qui régit les grilles de salaires et d'avancement des personnels. Je précise que c'est une entreprise privée, il ne s'agit donc pas là de l'égalité salariale dans la fonction publique, qui est une réalité (et quand on voit le nombre de fonctionnaires en France, je pense qu'il n'y a pas à s'inquiéter de la question de l'égalité salariale), mais bien de la convention collective et de ses dispositions.
Donc, qu'est-ce qui se passe ? Pour deux personnes, un homme et une femme, embauchés sur le même type de poste (par exemple, deux formateurs), avec un même temps de travail (tous les deux à temps plein), avec un même diplôme et qui débutent en même temps, il n'y a aucune différence de salaire entre la femme et l'homme. 
S'il y a une différence quelque part, c'est que tous les éléments à prendre en compte (ancienneté, temps de travail, diplôme, type de poste) ne sont pas identiques. Si une femme décide de ne pas travailler le mercredi parce qu'elle trouve ça plus simple pour emmener ses enfants à leurs leçons de danse ou de piano, elle est libre de demander un temps partiel (80% par exemple). Mais si c'est le père qui veut emmener les enfants aux leçons de danse ou de piano, il peut aussi demander un temps partiel, même si c'est moins fréquent. Donc si une femme demande un temps partiel, elle sera payée partiellement (à 80% dans l'exemple plus haut), ce qui est juste, puisqu'elle travaille moins que son collègue qui travaille le mercredi et fait un temps plein.
Donc, quand on dit que les femmes sont moins bien payées que les hommes, c'est vrai, mais c'est parfaitement juste et justifié la plupart du temps. Il n'y a donc pas lieu de s'en offusquer et de crier à la discrimination de genre : il suffit d'observer les faits. Si les femmes sont en général moins bien payées, c'est parce que ce sont en général elles qui travaillent à temps partiel, ou qui ont arrêté leurs études plus tôt parce qu'elles se sont mariées et ont eu des enfants, ou ont des carrières plus chaotiques que les hommes parce que justement, elles ont eu des enfants et ont fait des pauses dans leurs carrières pour pouvoir être présentes auprès d'eux dans les premières années de leur vie. Il ne s'agit donc pas d'injustice, mais de situations différentes.

On pourrait effectivement dire que ce n'est pas normal quand même que les femmes soient plus à temps partiel que les hommes. Et c'est vrai que ce n'est pas normal si ce temps partiel est subi et non pas voulu. Mais si c'est la femme qui le demande parce que concilier vie professionnelle et vie familiale, c'est franchement compliqué, alors où est le problème ? Pourquoi se plaindre d'une situation que l'on a soi-même demandée ?

Le recul que j'ai maintenant sur certaines questions me fait penser qu'en réalité, le problème ne se trouve pas là. Ce n'est pas une question d'injustice, d'inégalité. C'est une question fondamentale d'identité profonde. Quand on réfléchit un peu à ce qu'on demande aux femmes, dans notre société, c'est assez hallucinant. Au nom de la libération sexuelle, on a fait croire aux femmes qu'elles allaient s'épanouir bien plus en travaillant, en "se réalisant" qu'en étant épouses et mères de familles. On a dégradé volontairement l'identité maternelle de la femme pour en faire une travailleuse comme un homme. Sans pour autant lui donner les moyens d'être "comme" l'homme. C'est-à-dire que quand elle rentre le soir de son travail, la femme a encore le linge à sortir de la machine à laver et à étendre ou à repasser, elle a encore le repas du soir à préparer, elle a encore les devoirs à vérifier et les cahiers de correspondance à signer, elle doit aussi faire un peu de rangement, de la vaisselle... Alors, me direz-vous, "oui, mais c'est ça qui est injuste : les hommes devraient aider plus !".
Sauf que.
Sauf que justement, on a tellement valorisé la femme en disant qu'elle pouvait tout assumer, que ce sont peut-être justement les femmes elles-mêmes qui refusent l'aide des hommes. Combien de fois me suis-je dit que mon mari étendait le linge n'importe comment et que je devais repasser derrière lui pour le remettre correctement en place sinon il ne sècherait pas bien ? Combien de fois je me suis dit que franchement, une couche, il fallait l'attacher autrement pour qu'elle tienne mieux et qu'il n'y ait pas de risque de fuite durant la nuit ou la sieste ?
La question que je me pose, c'est la suivante : Est-ce que les femmes sont vraiment prêtes à déléguer les tâches ménagères à leurs hommes (hormis sortir la poubelle et promener le chien) ?
Est-ce que, finalement, cette vie multiple (on parle souvent de la double journée des femmes, ce qui est une vraie réalité en soi) n'a pas pour objectif aussi d'envoyer un message très clair aux hommes, message du type "Vous voyez, moi, femme dite "faible", je me passe très bien de vous, les hommes ?"
Et après, on se demande pourquoi les pères "démissionnent" ?
Sans aller jusqu'à dire que la place de la femme est au foyer (franchement, ça, c'est une question personnelle et de couple et qui doit le rester, à mon avis, mais ce n'est que mon avis), je me dis que tout le monde aurait tout à gagner si l'on redonnait à chacun une vraie place. Et si la femme souhaite rester à la maison pour s'occuper des enfants et de son intérieur, pourquoi s'ingénier à toute force à la mettre au travail à l'extérieur ? Pourquoi l'obliger à être toujours plus performante, à être sur tous les fronts ? Je me demande parfois si ce n'est pas pour mieux l'aliéner. Pour l'empêcher de voir ce qui se passe chez elle. Pour mieux contrôler l'enjeu majeur de la société aujourd'hui : l'enfant.

Parce qu'elle fait quoi, la femme qui travaille toute la semaine et qui a des enfants ? Comment elle fait pour prendre soin d'eux pendant son absence, si les deux parents travaillent à temps plein ? Eh bien elle délègue. Alors oui, c'est bien parce que ça crée des emplois (périscolaire, assistante maternelle, crèche...). Mais... Mais il y a rupture dans la transmission de fait. Il n'y a plus de connaissance de ce qui est transmis aux enfants qui sont élevés par la société. Et si la société se met à aller de travers et à transmettre aux enfants des valeurs contraires aux convictions des parents, qu'est-ce qui se passe ? Où est la liberté éducative, la liberté de pensée des parents ? Où est leur liberté de transmettre leurs propres valeurs à leurs enfants si la société a tout organisé pour couper les enfants de leurs parents, et particulièrement de leur mère, dès le plus jeune âge ?

Je me dis parfois que le féminisme n'a fait que rendre les femmes encore plus esclaves. Et c'est vraiment pervers, parce que comme il s'agit de "féminisme", donc a priori favorable aux femmes, les femmes ne peuvent même pas se rebeller et dire qu'elles n'en peuvent plus, parce que ce serait comme dire "c'était mieux du temps du patriarcat" (alors qu'on est bien d'accord que le vote des femmes, l'égalité de droits entre les hommes et les femmes, c'est une bonne chose !). On est toujours, ici, dans un raisonnement binaire (c'est tout noir ou tout blanc), alors que la réalité est pleine de nuances. Mais les nuances, ça demande de la réflexion, donc du "temps de cerveau disponible". Et ça, c'est pas bon pour le gouvernement des masses. Il vaut mieux des moutons décérébrés incapables de réfléchir : c'est plus facile de les mener à l'abattoir s'ils ne savent pas où ils vont...

Allez, pour ne pas finir sur une note pessimiste : la vie est belle. Et, mine de rien, il y a quand même un certain nombre de personnes qui ont conscience de tout cela ! Hauts les cœurs, rien n'est perdu puisqu'il y a la vie. Et tant qu'il y a de la vie, il y a de l'espoir ! 

...
C'est marrant, j'ai l'impression de faire un catalogue de proverbes, là... :)

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